Titre :
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Prévalence des troubles du spectre autistique en Guyane : un témoin des inégalités territoriales de santé ? (2020)
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Auteur(s) :
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Barbara BICHE, Auteur ;
Boubacar DIOP, Auteur ;
Ousmane SY, Auteur ;
Benoît SARIA, Auteur ;
Issaga DIALLO, Auteur ;
Françoise ODUNLAMI, Auteur ;
Carine LICAN, Auteur ;
Joyce DECHAMP, Auteur ;
Caroline JANVIER, Auteur ;
Mathieu NACHER, Auteur
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Bulletin épidémiologique hebdomadaire (n°6-7, 10 mars 2020)
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Article en page(s) :
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pp. 144-149
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Mot-clé :
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Autisme
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DOM
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Etude
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Guyane
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Méthodologie
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Scolarisation
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Trouble du spectre autistique
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Résumé :
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Introduction – Les données sur les troubles du spectre autistique (TSA) en Guyane sont éparses et ne permettent pas de déterminer de manière fiable leur prévalence. Or, ces données sont nécessaires pour la mise en place d’une offre en adéquation aux besoins, notamment dans le cadre du rattrapage du retard structurel du territoire. L’objectif de cette étude était d’estimer la prévalence des TSA chez les enfants de 6 à 11 ans résidant en Guyane, de décrire leurs caractéristiques principales et leur prise en charge.Méthodes – La méthode et les critères d’inclusion de l’étude étaient calqués sur ceux des registres des handi-caps de l’enfant de l’Hexagone. Les enfants présentant un TSA étaient identifiés à partir des dossiers médicaux de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) ou de toute structure diagnostiquant ou accompagnant des enfants avec TSA sur le territoire.Résultats – En 2016, 65 des 74 enfants identifiés avec un TSA ont été inclus dans l’étude. La prévalence était de 18,4/10 000 enfants. Cette prévalence variait de 3,4 à 33,8 pour 10 000 enfants selon la communauté de communes de résidence (p<0,01). Bien que la fréquence de la scolarisation et d’un accompagnement soit plus importante en 2017-2018 qu’au moment de leur diagnostic, les structures et professionnels médico-sociaux étaient insuffisants pour répondre aux besoins.Conclusion – Cette étude fait ressortir une faible prévalence des TSA comparativement aux estimations mondiales, particulièrement dans l’Ouest du territoire au début du 3e Plan autisme. Le suivi de ces données pourra contribuer à évaluer l’impact local des politiques publiques en faveur du diagnostic et des prises en charges précoces ainsi qu’à planifier les ressources nécessaires. [résumé d'éditeur]
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En ligne :
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http://beh.santepubliquefrance.fr/beh/2020/6-7/pdf/2020_6-7.pdf
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